dimanche 12 décembre 2010

FETE DE 'HANNOUKA A L'HOPITAL CHARLES RICHET

Voici un souvenir de la fête de 'Hannouka organisée à l'hopital Charles Richet.

Nous remercions les élèves de la classe de 4ème de l'école Ozar Hatorah de Sarcelles de s'être déplacée avec leur professeur Mme O. Zaghroun pour réjouir le cœur de ces personnes âgées.
Un grand merci également à toutes les dames de la Kéhila qui se sont mobilisées pour cette grande Mitsva.

NOTRE SYNAGOGUE ENNEIGEE PENDANT .. 'HANNOUKA







mercredi 3 novembre 2010

MELAVE MALKA


Nous vous informons que les soirées Mélavé Malka reprennet à partir de ce samedi 6 octobre.

En vous espérant vous voir nombreux.


jeudi 14 octobre 2010

jeudi 16 septembre 2010

mardi 14 septembre 2010

OUNETANE TOKEF PAR AVRAHAM FRIED



La prière "Ountaneh-Tokef", la prière la plus solennelle de Roch Hachana et de Yom Kippour est récitée dans toutes les synagogues ashkénazes du monde entier et le courage de Rabbi Amnon, l'auteur inoubliable de cette prière nous sert d'exemple à nous tous. Fabuleuse histoire de Rabbi Amnon.
Il y a près de mille ans de cela, en 4773 (1013), un grand érudit vivait dans la ville de Mayence. Son nom était Rabbi Amnon. Les juifs autant que les non juifs l'aimaient et le respectaient. Son nom était célèbre partout.
Même le Duc de Hesse, le gouverneur du pays, admirait et respectait le rabbin à cause de sa sagesse, de son érudition et de sa piété. Souvent, il était invité au palais du Duc pour donner des conseils en matière de politique et de gestion de l'Etat.
Rabbi Amnon n'acceptait jamais de récompense pour les services rendus au Duc ou à l'Etat. De temps en temps, le rabbin demandait au Duc d'alléger la situation des juifs dans le duché de Hesse, d'abolir des décrets ou des restrictions auxquels étaient soumis les Juifs à cette époque et de leur donner la possibilité de vivre en paix et en sécurité. C'était là la seule faveur que le rabbin eût jamais demandée au Duc et celui-ci ne refusa jamais.
C'est ainsi que Rabbi Amnon et ses coreligionnaires vécurent dans de bonnes conditions pendant de nombreuses années.
Mais, les autres hommes d'Etat qui entouraient le Duc supportaient mal cette situation. Le plus envieux de tous était le secrétaire du Duc qui souffrait de voir avec quel honneur et quel respect le rabbin était traité par son maître et qu'une grande amitié se développait entre le Juif et le Duc.
Il commença à chercher les moyens de discréditer Rabbi Amnon aux yeux de son maître.
Un jour, le secrétaire dit au Duc :
"Sire, pourquoi ne persuadez-vous pas Rabbi Amnon de devenir chrétien comme nous ? Je suis sûr qu'il abandonnerait sa foi et embrasserait la nôtre, en égard aux honneurs et aux faveurs dont il jouit à votre Cour". Le Duc se laissa convaincre.
Le lendemain, lorsque Rabbi Amnon vint au palais, le Duc lui tint ces propos: "Mon cher ami, Rabbi Amnon, je connais ta loyauté et sais que tu m'as rendu service avec dévouement pendant de nombreuses années. Je voudrais maintenant te demander une faveur personnelle. Abandonne ta religion et deviens chrétien comme moi. Si tu acceptes, tu deviendras l'homme le plus important de mon Etat, tu seras comblé d'honneurs et de richesses comme aucun autre homme dans mon Etat ;enfin, tu seras l'homme le plus puissant, de mon duché... "
Le rabbin pâlit. Pendant quelques minutes il ne put trouver de mots pour répondre, mais finalement il se ressaisit et répliqua :"Sire, pendant de nombreuses années je vous ai servi loyalement et le fait d'être Juif n'a en rien porté atteinte à mon dévouement envers vous ou l'Etat. Au contraire, ma religion me commande de me dévouer loyalement au service du pays où j'habite. Je suis prêt à sacrifier pour vous et pour votre duché tout ce que je possède, même ma vie. Cependant, il y a une chose que je ne peux pas abandonner : c'est ma foi. Je suis attaché à ma religion, la religion de mes ancêtres, par une alliance indissoluble. Voudriez vous, Majesté, que je trahisse mon peuple et mon Dieu? Accepteriez-vous à votre service un homme ne respectant ni sa religion ni les liens les plus sacrés qui existent ? Si je trahis mon Dieu, pourriez-vous jamais avoir confiance en moi sans soupçonner qu'un jour je vous trahirais aussi ?.
Je suis sûr, Majesté, que cela n'est pas votre intention et votre proposition n'est qu'une plaisanterie. "
"Ah, non, pas du tout... " dit le Duc, bien que sur un ton moins certain, car au fond de son cœur, la réponse du rabbin lui plaisait. Celui-ci eut l'impression que cette discussion était finie, mais en arrivant au palais le lendemain, le Duc renouvela sa demande. Le rabbin, très malheureux, évitait désormais le palais et ne s'y rendait que dans des cas absolument nécessaires.
Le Duc perdit patience en voyant l'opiniâtreté du Juif et un beau jour, il lui donna à choisir carrément ou de se convertir au christianisme ou de supporter toutes les conséquences relatives à son refus.
Le Duc insista pour obtenir la réponse sur-le-champ mais Rabbi Amnon lui demanda trois jours de réflexion.
A peine eut-il quitté le palais, que Rabbi Amnon se rendit compte du grand péché qu'il venait de commettre. "Mon Dieu, qu'ai-je fait, se dit-il en lui-même. "Manquerais-je de foi et de courage en sollicitant trois jours de réflexion? Une seule réponse est possible. Comment ai-je pu faire preuve, même un seul instant, d'une telle faiblesse? Ô Dieu, pardonne-moi."

Il arriva chez lui le cœur brisé. Il s'enferma dans sa chambre et passa trois jours en prières et en supplications, demandant à Dieu de lui pardonner l'hésitation dont il avait fait montre pendant un petit instant. Le troisième jour, il refusa de se rendre au palais malgré les invitations du Duc. Le Duc se fâcha et donna l'ordre de l'amener de force devant lui. Le Duc eut de la peine à le reconnaître, tant il avait changé ces trois derniers jours.
Chassant tout sentiment de sympathie qu'il pouvait encore
éprouver pour son ancien ami, le Duc lui lança des paroles impitoyables. "Et tu oses désobéir à mes ordres ! Pour quelle raison ne t'es-tu pas présenté à temps pour me rendre la réponse ? J'espère pour toi que tu as décidé de donner suite à ma demande, car autrement, il t'en cuira... " Bien que souffrant physiquement, la lucidité du rabbin n'avait pas diminué.
"Sire", répondit-il avec courage, "il n'existe qu'une seule réponse : je resterai un Juif loyal aussi longtemps que je vivrai. Ma langue qui a failli mérite d'être coupée".
Le Duc, hors de lui, ne put retenir sa colère. "La question n'est plus maintenant ta conversion au christianisme. Tu as désobéi à mes ordres en ne venant pas m'apporter la réponse et tu seras puni d'abord à cause de cela..."
"Sire ", lui répliqua le rabbin, "en demandant trois jours de réflexion, j'ai commis un grave péché envers Dieu".
Ces paroles courageuses mirent le Duc encore plus en colère. "En ce qui concerne tes péchés envers Dieu, qu'il te les fasse payer. Moi, je te punirai pour ne pas avoir donné suite à mes ordres. Ce sont tes pieds qui ont commis la faute, car ils ne t'ont pas mené chez moi. Par conséquent, tu auras les pieds coupés".
Il lui fit couper un par les orteils de ses pieds et les doigts des mains, et entre chaque geste, on lui redemandait d'accepter de se convertir.
Donnant à peine signe de vie, gisant dans un brancard sur lequel on avait jeté ses doigts, le corps de Rabbi Amnon fut renvoyé à sa malheureuse famille. La nouvelle concernant le terrible sort du rabbin se répandit dans toute la ville. Tout le monde était horrifié et peiné.
Quelques jours plus tard, le jour de Roch Hachana, Rabbi Amnon demanda d'être emmené à la synagogue. A sa demande, on le plaça en face de l'Arche Sainte.
Tous les fidèles, hommes, femmes et enfants pleuraient à chaudes larmes en voyant l'agonie de leur cher rabbin et jamais prières plus déchirantes ne furent offertes qu'en ce jour de Roch Hachana.
Lorsque le 'Hazan se mit à réciter la prière de Moussaf, Rabbi Amnon fit signe d'arrêter un instant la prière pour lui permettre d'en dire une spéciale. Un silence absolu régna dans la synagogue et Rabbi Amnon commença à proclamer "Ountaneh Tokef". La congrégation reprit chaque mot et leur prière s'intensifia avec Alénou. En arrivant aux mots "Il est notre Dieu. Notre Dieu unique", Rabbi Amnon les prononça à haute voix avec ses dernières forces, puis il décéda.
Trois jours plus tard, Rabbi Amnon apparut en rêve à Rabbi Kalonymos fils de Rabbi Mechoulam, et lui enseigna les paroles de sa prière "Ountaneh-Tokef" pour qu'elle soit proclamée lors des offices des Jours redoutables.
(Ce récit est tiré du Or Zaroua, qui le rapporte d'après un manuscrit de Rabbi Efraïm de Bonn)
La prière "Ountaneh-Tokef", la prière la plus solennelle de Roch Hachana et de Yom Kippour est récitée dans toutes les synagogues ashkenazes du monde entier et le courage de Rabbi Amnon. L'auteur inoubliable de cette prière nous sert d'exemple à nous tous.

mardi 7 septembre 2010

vendredi 3 septembre 2010

jeudi 26 août 2010

vendredi 23 juillet 2010

L'ART D'ÊTRE EN JUIF TOUTE SITUATION



Par Avraham Fried - Yakov

mercredi 21 juillet 2010

jeudi 8 juillet 2010

mercredi 2 juin 2010

J'ACCUSE

J'accuse Madame Greta Berlin d'avoir organisé une énorme provocation contre Israël !
J'accuse la Turquie d'avoir assuré la logistique et d'avoir introduit des hommes armés sur les bateaux !
J'accuse les Parlementaires Européens de s'être rendus complice de cette provocation, certains y ont même participer physiquement !
J'accuse les Gouvernements Européens de n'avoir pas dénoncé cet acte de provocation sachant que l'armée Israélienne, comme toute armée, se devait d'empêcher ces bateaux de violer l'espace maritime Israélien !
J'accuse les Ministres des Affaires Etrangères de n'avoir rien fait pour stopper cette provocation alors qu'ils ne cessent de faire pression sur Israël pour reprendre les négociations de paix !
J'accuse les Médias Occidentaux d'avoir soigneusement préparé une couverture médiatique anti-israélienne pour accompagner cette provocation !
J'accuse les Médias Occidentaux de déjà déformer de façon partiale et anti-israélienne l'évènement avant même que l'on sache le nombre de blessés ou de morts, avant même que l'on sache qui a commencé !
J'accuse les réactions de tous les Gouvernements qui condamnent déjà Israël avant même de connaître le fil des évènements et les responsabilités !
Je les accuse d'omettre de dire que tous auraient arraisonné une telle flottille indésirable qui pénètrerait dans les eaux territoriales !
J'accuse les Gouvernements de laisser aussitôt les pro-palestiniens agresser les Ambassades Israéliennes car demain ce sont les juifs que l'on agressera dans les rues en Europe !
J'accuse tous ceux qui ne dénoncent pas cette énorme provocation parce que Israël et "le Juif" sont toujours coupables, quoiqu'il advienne ! Coupable par essence ! Coupable par naissance !!!

Voici quelques informations que vous n'entendez pas à la TV :
1/ L'arraisonnement à bien eu lieu dans les eaux territoriales (contrairement à ce qui est dit)
2/ Les Israéliens avant l'assaut ont fait 12 coups de semonces pour prévenir et tenter de stopper l'opération (en prévenant comme il est d'usage que les bateaux étaient entrés dans une zone militaire interdite).
3/ Les "pacifistes" les attendait avec des haches, des machettes et d'autres armes et surtout avec de l'huile bouillante.

Il y aurait 4 blessés assez graves parmi les soldats dont un très gravement brûlé.
Si on se dit pacifiste on s'enchaîne, on s'allonge mais on n’attaque certainement pas des soldats et on répond aux sommations surtout dans une zone de guerre.
D'autant qu'Israël avait proposé de débarquer les marchandises pour les faire parvenir à Gaza.
Mais apparemment le but des pseudos pacifistes qui criaient "morts aux Juifs" n'était pas vraiment de livrer la marchandises mais d'en découdre.
Ils étaient venus pour en "découdre" !!!
Les premiers témoignages des soldats du commando d’élite de la marine israélienne (Shayetèt 13), qui a réalisé l’assaut du bateau "Marmara", sont rendus publics. « Nous avions l’impression de revivre le lynch de Ramallah » , racontent-ils. « Nous avons été attaqués par des armes à feu, des poignards et des matraques ».
Déjà les médias font état de plus de 15 morts et de plus de 40 blessés des "gentils pacifistes" armés !
Aucune place n'est faite pour la version Israélienne dans tout cela, aucun mot sur cette provocation bien orchestrée, aucun commentaire disant que la flotte a été arraisonnée avec toutes les précautions !
Non, Israël est coupable par "essence" !
Peu importe que les soldats soient des soldats d'élite bien entraînés qui s'attendaient à voir des pacifistes désarmés.
Peu importe que ces soldats aient été attaqués sauvagement par une bande d'excités dont on ne sait toujours pas l'origine !
Peu importe que toute Nation et toute armée dans les mêmes circonstances auraient réagi de la même façon !
Peu importe que les soldats aient dû attendre que 4 d'entre eux soient "massacrés" avant de recevoir l'ordre de se défendre !
Israël et les Juifs sont et resteront toujours coupables par essence !

dimanche 23 mai 2010

JCall: Tempête au jardin d’Eden

Au Gan Eden, le quartier réservé aux rois d’Israël et de Juda est un quartier on ne peut plus résidentiel. On sent bien qu’aucun effort n’a été épargné pour redonner à tous ces anciens souverains un confort paradisiaque censé leur rappeler les somptueux palais de Jérusalem et de Samarie.
Le visiteur pourrait être surpris de retrouver ici quasiment toutes les têtes couronnées d’Israël. Il ne manque guère que Jéroboam, qui le premier édifia des temples idolâtres en Terre Sainte et, bien entendu, Ahab, l’assassin de Nabot et des vrais prophètes, adversaire acharné d’Elie et responsable de l’introduction du culte de Baal. Mais son père, Omri, est là parce que, si l’on en croit les actes de son procès post-mortem, il eut le mérite de construire une nouvelle ville en Erets Israël du nom de … Samarie! « En plein territoire occupé, pourtant! On devrait le dire à Obama », avait l’autre jour commenté Rabbi Akiba, ce qui avait fait rire toute l’assemblée! Voici la résidence de Yehoyakim qui, pourtant, alla jusqu’à se faire tatouer le nom de son idole favorite sur le corps et voici celle de Menashé, sauvé sans doute des flammes du Guéhinom par sa tardive mais judicieuse Teshouva! Le Talmud nous avait déjà prévenus: « les rois d’Israël auront tous droit à une part du Monde à Venir ». Sans doute s’agit-il là d’une compensation bien méritée eu égard aux difficultés infernales, c’est le cas de le dire, que rencontrent tous ceux à qui incombe l’impossible tâche de diriger ce peuple indirigeable!
Rien ne semblait devoir troubler la quiétude éternelle de l’endroit lorsque, reconnaissable entre mille, retentit la voix de David fils de Ichay. Pas de doute, c’était celle des mauvais jours: « Schlomo! Schlomo! Peux-tu m’expliquer ce que signifie ceci? » La sagesse du bâtisseur du Temple, de l’homme qui savait parler aux chevaux comme aux lions, était à nouveau sollicitée par son père, comme chaque fois que, sur la terre des hommes, la conduite des enfants d’Israël le mettait hors de lui. Et il faut bien avouer que, ces derniers temps, cela se produisait de plus en plus souvent. « De quoi s’agit-il cette fois », s’enquit le roi Salomon qui, comme tout le monde ici, redoutait les colères de David. Il faut vous dire que les égarements terrestres du peuple juif provoquaient généralement les réactions courroucées chez trois des principaux résidents du Jardin. Deux prophètes et un roi. Lorsque les fautes relevaient du domaine des relations entre le peuple et Dieu, c’était bien sûr le prophète Elie qu’on entendait tonner: « ils ont donc à nouveau profané Ton Alliance », avait-il l’habitude de clamer. Et tout le monde comprenait que le Chabbat venait à nouveau d’être publiquement profané ou qu’une nouvelle et troublante affaire de moeurs venait d’éclater, éclaboussant telle ou telle personnalité politique ou rabbinique en vue. Lorsqu’il s’agissait de manquements envers autrui, c’est Amos qui ne décolérait plus: « ils se remettent à vendre le pauvre pour une paire de sandales! », s’écriait-il alors. Et tout le monde comprenait qu’une nouvelle affaire de corruption faisait la une des journaux ou que le fossé entre les salaires des riches et des pauvres s’était encore scandaleusement accru. Mais si c’était l’auteur des Psaumes lui-même que l’on entendait, c’est que quelqu’un touchait à la Terre d’Israël, osait porter atteinte à son intégrité, mettait en danger la sécurité du peuple ou, pire, bafouait le serment de fidélité obstinément renouvelé, de génération en génération envers sa Cité, envers Jérusalem!
C’est donc avec une certaine appréhension que Salomon tendit la main pour lire le papier que lui tendait son père. « Sauras-tu donc m’expliquer ce que signifie ceci? », répéta-t-il excédé.
- Ah ça ? Mais c’est la pétition du J-Call, dit le plus sage des hommes sur le ton naturel de celui qui cherche de toute évidence à calmer le jeu.
- Je sais lire, dit le roi que la réponse de son fils semblait loin d’avoir calmé. Je te demande de me dire qui sont ces juifs qui se permettent d’appeler les nations du monde à faire pression sur d’autres juifs pour céder ma ville aux arabes?!
Salomon parcourut rapidement des yeux la liste des signataires. « Ce sont des intellectuels juifs parisiens. Je reconnais certains noms, un mélange de doux naïfs et de méchants sournois… Pas de quoi se scandaliser!
- Pas de quoi se scandaliser?! Ecoute ça: « Nous savons que le danger (pour Israël) se trouve aussi dans l’occupation et la poursuite ininterrompue des implantations en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem Est, qui sont une erreur politique et une faute morale. » Une faute morale ?! Que des juifs construisent et habitent à Jérusalem? À Beth-Lehem ? A Hevron? Une faute morale ?!
David qui, Salomon était bien placé pour le savoir était né à Beth Lehem, avait été couronné à Hevron et avait fait de Jérusalem sa capitale, venait d’hurler les 3 derniers mots. » Et où est-elle cette Jérusalem-Est ? Je ne connais qu’une seule Jérusalem et elle n’est ni à l’est, ni à l’ouest! Elle est où je l’ai laissée, délimitée par le mont des Oliviers, le mont Scopus et abritant en son sein le Mont du Temple !
-Calme-toi, ils veulent en fait dire qu’en rêvant de Jérusalem, nos enfants ne pensaient sans doute pas à Beth Tsafafa ou à Abou Dis, essaya une dernière fois Salomon de contrer l’orage qui s’annonçait.
-Ah bon ? Et à quelle partie de Jérusalem, songeaient-ils donc ? Au Canyon Malha ?!
Les rois et les princes, les philosophes et les rabbins, les écrivains et les poètes s’étaient prudemment rapprocher pour assister à la scène. David était maintenant hors de lui.
-Je ne l’ai pas vu comme cela depuis le blasphème de Goliath à Azeka, remarqua son ami Jonathan!
Les fils d’Edom et d’Ismaël s’étaient mis d’accord pour exiger d’Israël de céder leur seule et unique capitale et voici que, au lieu de s’unir pour résister à cette formidable pression, certains de ses enfants exigeaient depuis Paris de la redoubler! Et encore osaient-ils le faire en prétendant que c’était pour le bien du peuple qu’il fallait trahir la promesse bimillénaire!
- La Torah sortirait-elle de Paris et la parole de Dieu des bords de la Seine ?! fulmina encore le Psalmiste.
Rabbi Yehouda Halevy, André Néher, Itshak Louria, Shlomo Goren et Motta Gur tentèrent tour à tour de rassurer David en chantant les louanges de la Ville Sainte. En vain.
C’est alors que le bon Rabbi Levy Itshak de Berditchev s’écria :
Majesté ! Ecoutez !
Le jardin redevint silencieux. Tous prêtaient l’oreille à la clameur qui montait de la porte de Jaffa et de celle des Lions. La place de Sion et la rue Ben Yéhouda étaient maintenant noires de monde. Des milliers, des dizaines de milliers de juifs envahissaient les rues de Jérusalem.
- Nous sommes le 28 Iyar, rappela le Rav Kook, qui chaque année, célébrait le même jour l’anniversaire de sa propre Alya et qui avait poursuivi la coutume jusqu’au Gan Eden. C’est le Yom Yeroushalayim !
Le visage de David donna enfin des signes d’apaisement. La foule qui célébrait les retrouvailles avec la Vieille Cité l’avait rassuré. Les intellos de Paris semblaient tout à coup bien loin et bien inoffensifs: visiblement, ils ne faisaient pas le poids.
Alors, dans un sourire, David s’adressa à Jonathan :
- S’il te plait, apporte-moi ma harpe. Je vais les accompagner…
Arrêtez-moi si je dis des bêtises!

Par Rav Elie Kling.

lundi 10 mai 2010

dimanche 2 mai 2010

mardi 20 avril 2010

dimanche 18 avril 2010

LA BLAGUE DU JOUR

Après des mois de négociation avec les autorités locales, un sage et érudit juif talmudiste d'Odessa, reçoit finalement l'autorisation de visiter Moscou. Il monte dans le train et trouve une place vide. A l'arrêt suivant, un jeune homme s'installe dans le compartiment et s'assoit juste à ses côtés.

Le juif érudit observe le jeune homme et se met à penser: "Ce gars-là n'a pas l'air d'un paysan, donc s'il n'est pas un paysan, il doit probablement habiter ce district. Et s’il vient de ce district, il est sûrement juif, car, après tout, c'est un district juif. Mais, d'autre part, comme il est juif, ou peut-il aller? Je suis le seul juif de ce district ayant la permission d'aller à Moscou.

Dans la proche banlieue de Moscou, il y a un petit village qui s'appelle Samvet, seul village ou les juifs n'ont pas besoin de laisser passer. Mais pourquoi voyagerait-il jusqu'a Samvet? Sans doute pour visiter une des familles juives là-bas. Mais combien de familles juives habitent Samvet ? Ah, seulement deux. Les Bernstein et les Steinberg. Mais comme les Bernstein sont très antipathiques, ce charmant jeune homme doit sûrement visiter les Steinberg.

Mais pourquoi va-t-il visiter les Steinberg à Samvet ? Les Steinberg n'ont que des filles, deux, donc peut-être qu'il est leur beau-fils. Mais alors, laquelle des deux filles a-t-il épousé ? On sait que Sarah Steinberg a épousé un bon avocat de Budapest, et Esther s'est mariée avec un businessman de Zhitomer, donc il doit être l'époux de Sarah. Ce qui veut dire qu'il s'appelle Alexandre Cohen, si je ne me trompe pas.

Mais s'il vient de Budapest, avec tout cet antisémitisme là-bas, il a du changer de nom. Quel est l'équivalent de Cohen? C'est Kovacs. Mais puisqu'ils ont accepté qu'il change de nom, il doit avoir un statut spécial pour pouvoir le faire. Qu'est-ce que cela pourrait être? Ah, il doit avoir un doctorat de l'Université. Rien d'autre ne serait possible."

A ce moment là, l'érudit talmudiste se tourne vers le jeune homme et dit: "Excusez-moi. Cela vous dérange si je baisse la vitre, Dr. Kovacs ?"
"Pas du tout," répond le jeune passager, très surpris ; "Mais comment connaissez-vous mon nom ?"
"Bof" répond le talmudiste, - "C'était si évident. "

(par Ari Tebbeka)

jeudi 8 avril 2010

lundi 22 mars 2010

NOTRE HAKHAM LE RAV MENIR

Chers amis,

C'est avec beaucoup de tristesse que nous vous annonçons le décès de notre Hakham le Rav Yéhouda Léon MENIR.

La levée du corps aura lieu demain mardi 23 mars à 15h au funérarium de Gonesse.
Possibilité de s'y recueillir à partir de 14h.

mercredi 17 mars 2010